Phéjal

Biographie
 

J’ai découvert le jeu de rôle avec un copain, vers l’âge de 13 ans. C’étaient des parties solo, ou avec très peu de joueurs, dont je garde d’excellents souvenirs. Nous avons joué à l’Oeil Noir surtout, mais il y a eu également des parties d’Ultime Epreuve. A la suite de cela j’ai découvert le club de jeux de rôle de Colomiers. Je faisais mes premiers pas à JRTM, et parfois à La Compagnie des Glaces. Et je débutait dans ma carrière de meneur de jeu avec Stormbringer.

Ça m’a donné envie de créer mon propre système. J’ai alors fait un jeu (amateur) inspiré des Chevaliers du Zodiaque. Les règles étaient assez fouillies, et le jeu était plutôt tourné baston. Pourtant il a eu énormément de succès ! Tout le monde au club y a joué pendant 2 ou 3 ans, comme des acharnés….

A côté de ça je continuais à jouer, et je faisais connaissance de Bitume et Animonde. Et je maîtrisais de plus en plus de jeux : il y a eu JRTM, Hurlements, Animonde, Chill (plus tardif). J’ai essayé D&D, mais le meneur avait un style un peu trop « pièce/monstre/trésor » – j’ai détesté. Je privilégie plutôt le relationnel….

Parallèlement j’ai participé à l’organisation de 3 festivals de jeu de rôle sur Colomiers. Le premier avait eu lieu vers 1990, et avait invité du beau monde : je me rappelle de Croc, Denis Gerfaud, les auteurs d’Alter Ego et Boucanniers, Casus Belli… il avait eu pas mal de succès. Le deuxième, je me suis tapé toute l’organisation à moi tout seul….

Au départ de l’ancien président du club, je l’ai fait déménager à Léo Lagrange, où il est toujours. C’est devenu l’Enfer du Jeu, dont j’ai tenu la présidence environ une année sur deux. Avec des hauts et des bas….

C’est en décembre 1991 que j’ai commencé à plancher sur la création de Subabysse. David Lebrère m’a apporté beaucoup d’idées pour la première édition. J’ai fait le texte et les illustrations, et il a fallu encore 6 mois pour que tout soit tapé à la machine. Subabysse était né. Deux ans plus tard, je faisais la 2ème édition, sur un Amiga. Toujours en amateur, la 3ème édition vit le jour sur un PC cette fois-ci. Jusqu’en 2001, où je sortais la 4ème édition au début de l’année.

Et puis j’ai connu La Boîte à Polpette par des prospectus au club de jeux de rôle de Blagnac. Jusque-là l’édition en amateur n’avait rien donné, malgré un site internet. Mais quand j’ai pris contact, le courant est tout de suite passé, le jeu a bien intéressé. La 4ème édition a été corrigée (orthographe, syntaxe…), pour donner la 4ème édition révisée. C’est celle-là que distribue La Boîte à Polpette.

Maintenant je peaufine un autre supplément, « L’Ancienne Atlantide », avec la description du gouvernement atlante, 5 scénarios et des aides de jeu. Il devrait être disponible en mars-avril, dans le prochain catalogue de La Boîte à Polpette. Je travaille aussi sur un autre supplément, une campagne dans l’ancienne Atlantide. Et puis si cela marche bien, il y a un paravent et 2 scénarios de prêts, qui n’attendent que la demande. De toute manière, j’ai beaucoup fait jouer, donc j’ai assez de matière pour faire au moins 40 scénarios ou campagnes.

Mes jeux, ou mondes, préférés, sont : Subabysse d’abord ; le monde du Seigneur des Anneaux, quel que soit le système (JRTM, Rolemaster…), et Cthulhu. Mais les bons souvenirs proviennent des joueurs autant que des jeux. Je me souviens de deux scénarios mémorables à JRTM ; ce fut l’adoption d’un personnage, Neniel, qui allait me faire de nombreuses parties (jusqu’au 20ème niveau). Et puis un autre scénario en Lorien, avec un excellent meneur, un conteur de première (et dire qu’il a arrêté le jeu de rôle depuis !). Et 2 parties d’Hawkmoon avec des supers-joueurs ; etc.

Actuellement je joue très peu (1 fois par semaine), avec des gars du club. Ma dernière partie doit être du Warhammer, mais je joue surtout en tant que meneur. Mes principaux loisirs sont les cartes (Magic), l’informatique, le ciné…. Actuellement c’est Magic qui me prend le plus de temps, mais globalement, c’est le jeu de rôle qui a jusqu’ici été mon principal loisir.

Ce dont je suis le plus fier ? Subabysse : d’abord parce qu’il a beaucoup plu aux gens du club, y compris aux débutants qui l’ont trouvé tout à fait abordable, peu complexe. J’ai eu de nombreux retours positifs des joueurs, donc, qui étaient parfois étonnés d’apprendre que c’était un jeu amateur dont j’étais l’auteur. Ensuite pour le travail que cela a représenté. Peu de gens se rendent compte du boulot que cela demande : il faut être acharné pour aller jusqu’au bout !

Une fois qu’on a les idées, qu’on a tout couché sur le papier (ou le micro), que c’est cohérent… la plus dur arrive : il faut savoir élaguer, éliminer page après page, et ne garder que l’essentiel, ce qui sert le plus, sans l’encombrer avec des détails. C’est l’avantage d’avoir beaucoup joué : ce qui a été éliminé est ce qui m’a servi le moins, sur les centaines de parties qui ont été jouées.

Côté inspirations, j’ai très peu utilisé la lecture. Mes principales sources sont la BD et les films