Meli & Fred

Un petite exemple :

Il y a bien 52ans, dans une ville lointaine, on entendait les bruits stridents d’un nouveau-né. Ce petit babin à la mèche de tintin, c’est moi, Pantouffle. Vous vous demandez sans doute pourquoi, ai-je un nom si ridicule ? c’est simple, lorsque je suis née mes taches de naissance formais comme une pantoufle autour de mon pied. Voilà pourquoi je m’appelle ainsi.
J’ai grandis dans un grande famille d’historiens et d’écrivains, mon père est très connu dans le comté comme était un des plus grands hommes de lettres de son siècle. Avant que je naisse, il a fait le tour de monde, pour décrire dans un ouvrage la beauté de notre pays. Mes frères ont suivi la voix de mon père, à sa grande fierté.
Pour ma part, j’étais destinée à rester à la maison, à aider mes parents. « L’aventure n’est pas pour les femmes » me disait-il. Mais moi, je n’avais envie que d’une jeu, partis et découvris le monde qu’avait raconté dans ses livres. J’en rêvais chaque jour, en regardant les dessins que nous envoyait mon frère aîné, Ratatouille (ma mère faisait de la ratatouille lorsqu’il décider devenir au monde). Il était très doué pour dessiner. J’admirais ma famille, je la vénérais.

Un jour, des gobelins sont venus dans notre village. Je voulais me battre pour protéger nos villages, ma mère était au marché à ce moment-là. Je me rappellerais toujours de la gifle que j’ai reçue lorsqu’il m’a empêché de sortir. Ce jour-là, j’ai perdu ma mère et certain de mes amis. J’en ai voulu à mon père et je lui en veux encore, même si je sais qu’il a fait cela pour me protéger.
A partir, de cet instant-là, j’ai commencé à faire ma rebelle, je voulais plus rien écouter. Je sortais en douce de la maison, je ne faisais que des bêtises. Mon père était désespéré, mes frères était loin et ne pouvait pas nous aider. Lors d’une dispute avec mon père, j’ai brûlé un livre. Mon père est devenu enrager et m’a conduit au couvent le plus proche. « Là-bas ils te redresseront ». Les nones qui vivaient là-bas, mon pris à leur charge sans rien demander, mon père leur rendait assez souvent de service gratuit pour qu’elles s’acceptent.
Durant, trois jours, je n’ai pas arrêté de pleurer. Mais au bout, d’un moment, je compris qu’elle serait ma voix. Mes nones m’ont montré la lumière, ce qu’elles pouvaient apporter. J’ai appris l’art des soins et la bénédiction de nos dieux. Je suis devenue sage.
Un mois plus tard, mon frère cadet est venue me voir, Rhumix (ma mère avait le rhum tout le long de sa grossesse). Il pensait que je n’étais pas bien ici mais il comprit vite que j’étais heureuse.

Lorsqu’on se voue à la lumière pour de bon, nous avons une quête à accomplir pour venir, être bénie à 100% à notre divinité. Je n’avais déjà choisi la mienne, Iomédae, déesse du courage et de la justice. Je devais donc prouver ma bravoure pour devenir une de ses fidèles. Vête de ma robe, les nones m’avaient donné, de pantoufles aux pied et de mon sac à dos, je suis en aller à l’aventure.