Franarchy

Franarchy

Grenoble, 2102. La ville n’est plus qu’un ventre crevé gisant au pied des montagnes. Les façades s’écaillent sans plus être rafraichies. Les routes se fissurent sans jamais être colmatées. La poussière colle aux poumons comme un second ciment s’alourdissant à chaque inspiration. Les nuits sont noires après l’extinction des quelques lumières, les rares néons grésillent sous la surveillance du FSL – ce gouvernement de bric et de broc, plus prompt à collecter des taxes absurdes sur les nouveaux cyber-implants qu’à protéger qui que ce soit. Ils disent nous protéger des bestioles mutantes. Et les grenoblois ferment les yeux, dans la peur, préférant ignorer ce qui menace. C’est tellement plus facile de rêver aux jours d’antan… Ici, tout se répare, tout se négocie, tout se trafique, tout se vend. Et quand on disparaît, personne n’ose s’inquiéter ouvertement, ni ne part vraiment à votre recherche. Même si c’est un gamin… mais je m’avance. Et c’est dans la misère du quartier puant de l’île verte que notre histoire commence…

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