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Phil.M a publié une note il y a 1 mois et 2 semaines
@admin Bonjour Nicolas,
Bravo et merci pour ce site IEOLR !!
Une proposition de légères modifications => mon profil > modifier > je préfère > genres / styles / rapport au jeu :
* amateur => pas un genre (sinon c’est redondant avec expérimental) mais plutôt un rapport au jeu (amateur ou pro)
* narratif => pas un genre mais plutôt un style (qui privilégie l’histoire et le roleplay)
* roleplay => du coup c’est redondant avec narratif
* action => pas un style mais un genre !!
* à cheval sur les règles => c’est la même chose que simulation (qui privilégie les règles et la vraisemblance)
* du coup ce qu’il manque dans cette liste c’est le style « ludique » (qui privilégie le fun plutôt que la vraisemblance, et le jeu plutôt que le rôle ! cf. la théorie LNS)
* et donc il manque aussi me rapport au jeu « pro » (oui oui il y a des MJ pro, en plus des game designer …)hope this helps
@+
moi je dirais que regles et vraisemblance sont encore deux choses differentes
oui dans l’absolu, je suis tout à fait d’accord, cela dit tous les jeux simulationnistes que je connais le sont uniquement dans le but de simuler de manière vraisemblable un maximum de situations, d’où un maximum de règles … genre rolemaster … ATTENTION : ne pas confondre « réalisme » et « vraisemblance » !! en heroic fantasy par exemple, tolkien n’est pas réaliste mais il est souvent vraissemblable … alors que terry pratchett est souvent invraisemblable … les pj épiques et surhumains sont souvent invraisemblables (high fantasy) d’où des systèmes assez souple qui privilégient l’action au détriment de la précision. à l’inverse les univers de low fantasy sont souvent dotés de systèmes plus complexes pour donner davantage d’enjeu sur des situations moins épiques … mais tout cela reste une généralité théorique qui connaît des exceptions sur le terrain 😉
Précisément. Je dirais que les règles ne sont pas nécessairement simulationnistes. Certains joueurs peuvent être des « rule freaks » (et c’est leur droit) sur des systèmes de règles qui ne cherchent pas à être simulationnistes (genre star wars, mais aussi toon, paranoia, ou… le monopoly, ça s’est vu). Inversement, d’autres peuvent être très portés sur le réalisme, en n’ayant qu’un rapport très distant avec les règles servant juste de support, en se servant juste de leur logique.
C’est pour cela que je suis porté à faire la distinction entre les deux, me semble-t-il.
Je n’oppose pas non plus l’action à la précision. Les deux, avec MJ/joueurs expérimentés, peuvent aller ensemble en toute fluidité (chez moi par exemple, les scènes d’action sont quasi temps réel, ou en tout cas cinématographiques).
Oui oui je suis bien d’accord mais encore une fois je n’ai jamais vu de rule freak sur un système toon parce que parce que le délire est plus important que les règles, et à paranoïa les joueurs n’en ont juste pas le droit (si le mj laisse faire ça c’est que c’est pas du paranoïa !), quant à Star Wars c’est peut-être un système qui essaie d’être un peu simulationniste (même pour de l’épique), du coup ça explique peut-être pourquoi tu as y vu des rule freaks ? après je suis d’accord, il peut y avoir des à cheval sur les règles partout sur n’importe quel système mais j’essayais justement moi même d’être ludiste dans la recherche d’une liste de cases à cocher qui soit pas trop fausse, mais pas forcément simulationniste ni exhaustive 😉 du coup oui, pourquoi pas garder « à cheval sur les règles » aussi, mais ne serait ce pas là plutôt un rapport au jeu plutôt qu’un style de jeu ??
Voui j’ai cité ces jeux un peu comme ça venait, on devrait trouver de meilleurs exemples ;-). (pour ma part, j’ai vu des rule freak sur des choses parfaitement improbables…)
C’est une bonne question « rapport au jeu Vs style de jeu ». D’un point de vue pratique, le fait est que cela impacte sur ce qui est recherché par la personne : un joueur rule freak à une table « pas rule freak » (ou réciproquement), ça va pas bien se passer. C’est pour cela que cela me semblait utile de préciser, quitte à modifier le formulaire. Je proposerais du coup une dichotomie « réalisme Vs fantaisie », « action Vs immersion », « attachement aux règles Vs liberté », sachant bien sûr que ce ne sont que des pôles et que tous les intermédiaires sont possibles.
Ouala, c’était my two cents 😉
ah oui c’est très pertinent, je me dis que la théorie LNS s’applique aussi aux joueurs => les narrativistes privilégient le roleplay dramatique, les ludistes préfèrent l’action procédurale, et les simulationnistes se concentrent sur le comptage des points à la règle près ?